Sataille de 70 x 25 mm vous permet de mettre votre logo ainsi que les coordonnées de votre association (adresse, nom de l’association, nom d’un contact ). Vous pouvez choisir la couleur du tampon Trodat ainsi que la couleur du feutre. Plus d’informations sur le produit : - Trodat Printy 4915 - 6 lignes de texte maximum
! Un chiot, encore + qu’un adulte, demande du temps, de l’énergie et beaucoup de patience si vous n’en avez pas, svp n’en adoptez pas, nous avons beaucoup trop de retours d’adoption et pas de refuge en France pour les récupérer ! ALANIS a été recueillie par l'association Remember Me France en août 2022 dans le refuge de Pascani en Roumanie. Née en avril 2022 date estimée approximative, elle sera de taille moyenne à grande à l’âge adulte environ entre 20 et 30 kg. Au refuge, elle se montre sociable avec les membres de l’équipe et s’entend bien avec les autres chiens. Au vu de son jeune âge, elle s’entendra aussi bien avec les enfants ainsi qu’avec les chats, à condition que toutes les conditions soient réunies temps, distance, patience, calme... Vaccinée, et identifiée par puce électronique, elle est adoptable partout en France, Allemagne, Suisse et Belgique, et éligible au dispositif de famille d’accueil. Rendez-vous sur sa page sur le site de l'association Plus d’informations sur Alanis Nous recherchons pour elle des adoptants qui sauront faire preuve de douceur et de patience avec ce bébé - Une famille consciente qu’un chiot peut faire des bêtises, qu’il faut donc savoir sécuriser son environnement et ne pas laisser à sa portée des objets auxquels vous tenez ou qui pourraient être dangereux pour elle. - Des enfants suffisamment matures pour comprendre qu’il faut respecter son besoin de tranquillité et d’espace. - Des personnes qui pourront lui consacrer du temps pour la sociabiliser, l’habituer de manière très progressive à toutes les situations, sans jamais la forcer ni crier. - Un foyer calme et sécurisant, mais aussi des sorties nombreuses et variées pour lui faire découvrir le monde à son rythme. Au refuge, les chiots vivent 24h/24 entourés de leurs congénères, ils ne pourront pas rester du jour au lendemain seuls durant des journées entières destructions, aboiements… une adoption est un acte réfléchi et implique des changements durables dans votre quotidien ainsi qu’un certain budget soins, nourriture, moyens de garde…. Il faut savoir choisir et faire appel à un comportementaliste l’association peut vous y aider ayant des méthodes douces et ne pas laisser les éventuels problèmes s’installer ; des méthodes dures ou punitives ne feront qu’aggraver les choses. Vous vous sentez prêts à lui offrir le foyer qu’elle mérite ? Merci de remplir la fiche de renseignements pour demande d’adoption ou d’accueil sur le site internet de l’association Les bénévoles de l’association vous recontacteront dès que possible. Frais d’adoption 300 €. Ces frais permettent de régler une petite partie des dépenses liées aux vaccins, soins, stérilisation, nourriture, rapatriement, passeport, enregistrement à l’ICAD, à l’entretien du refuge et aux frais vétérinaires des FA. Pour plus d’informations, rendez-vous sur Devenir famille d’accueil Le refuge de l’association Remember Me France est situé en Roumanie, seul le siège de l’association est en France dans le Vaucluse. Environ un rapatriement est organisé chaque mois le camion s’arrête dans l’Est, la région parisienne, la région lyonnaise et le Vaucluse, et occasionnellement parfois à Rennes. Vous ne pouvez pas l’accueillir ? Vous pouvez aussi aider un de nos loulous en le parrainant 35€ par mois pour sa nourriture, ses soins, ses vaccins, etc.. Vous pouvez cesser votre parrainage quand vous le souhaitez. Le nom de son bienfaiteur apparaît sur la page de chacun des loulous parrainé. Vous pouvez aussi les soutenir en adhérant à l’association à partir de 20€/an Remember Me France est une association reconnue d'intérêt général n° de Siret 807 866 405 00010 - dons déductibles des impôts qui a créé un refuge à Pascani en Roumanie pour sauver et mettre des chiens à l'abri. Là -bas ces chiens vivent le pire et espèrent une vie meilleure ici en France. Si vous ne trouvez pas l’information que vous cherchez sur notre site internet , vous pouvez contacter une bénévole de préférence par mail assorememberme ; ou si besoin par téléphone entre 10h et 19h SAUF le samedi & dimanche ! En adoptant chez RMF, vous faites un sauvetage ; ne soyez pas trop pressés car nous ne sommes que des bénévoles, avec par ailleurs un travail et une vie de famille, nous faisons de notre mieux ! Soyez patients, nos loulous ont besoin de vous !Letampon de l’entreprise n’a pas la même finalité que la signature car il est sans valeur juridique du fait qu’il n’est pas obligatoire. Il est là comme une cocarde à destination des clients, fournisseurs et même concurrents. Il prend de la valeur qu’accompagné d’une signature. Mentions obligatoires sur les documents officiels
Lors de l’achat d’un tampon professionnel savoir ce que vous souhaitez y inscrire est primordial, car cela vous aide également dans le choix du tampon encreur idéal voir notre page conseil dédiée pour savoir quel tampon encreur choisir. Le contenu du tampon encreur peut toutefois varier en fonction de votre profession entreprises, professions libérales ou artisans n’y feront pas figurer les mêmes éléments. Que mettre sur un tampon société ? Tampon SociétéTampon Entreprise Trodat Printy Crédit photo Au moment de créer votre tampon entreprise, vous pouvez vous demander quelles sont les mentions obligatoires qui doivent figurer sur l’empreinte. Si aucun texte officiel ne mentionne l’obligation pour une société de posséder un cachet entreprise, l’article R123-237 du code du commerce précise cependant une liste exacte des mentions obligatoires à faire figurer sur les documents officiels émanant d’une entreprise immatriculée en France facture, devis etc.. Ainsi, le tampon société participant à la communication externe de l’entreprise, il est donc préconisé d’y insérer les informations suivantes • Le nom de la société ; • Sa forme juridique et le montant du capital ; • Ses coordonnées adresse complète, téléphone, email voire l’adresse de son site internet ; • Ses numéros d’identification SIRET, SIREN, RCS et ville de greffe etc. et, le cas échéant, son numéro de TVA intracommunautaire. Et pour une identification encore plus claire et visuelle, vous pouvez également décider d’ajouter votre logo sur votre tampon société. Mais s’il n’est pas obligatoire, pourquoi le tampon encreur est-il si indispensable pour une entreprise ? Votre tampon entreprise vous permet d’apposer les informations importantes de votre société sur tous vos documents c’est donc un outil de visibilité supplémentaire. De plus, les entreprises devant traiter souvent un grand nombre de document chaque jour, le tampon encreur représente un gain de temps important il vous permet de signer ou dater vos documents avec une grande rapidité. Que mettre sur un tampon pour profession libérale ? Tampons Trodat Printy et Metal Linepour professions libérales Crédit photo ©2022 - Tamposign La grande majorité des professionnels libéraux utilisent un tampon encreur pour leur identification auprès de leurs clients/patients et fournisseurs. Il s’agit pour eux d’un moyen de communication autant qu’une façon de traiter leurs documents. Certains utilisent même plusieurs tampons encreurs, en fonction des différents types de documents qu’ils ont à marquer et de leur destination. Les mentions d'un tampon de profession libérale Les mentions généralement inscrites sont • le nom, • la profession, • l’adresse, • les coordonnées ainsi que les éléments permettant d’identifier le professionnel numéro ADELI pour les professions de santé, barreau d’exercice pour les professions juridiques etc. par exemple. S’agissant d’un support de communication, le tampon professionnel pour les professions libérales doit respecter l’interdiction de faire de la publicité pour son activité, de la même façon que la plaque professionnelle par exemple. Quelles autres mentions peut-on faire figurer sur un tampon encreur entreprise ? Tampon dateur personnaliséTampons dateurs Trodat Crédit photo ©2022 - Tamposign Dans les entreprises ou les administrations, plusieurs tampons encreurs sont souvent nécessaires pour remplir différentes fonctions. Toutes les solutions de tampons pour les entreprises Pour le traitement des documents administratifs ou comptables, les tampons dateur et tampons formule commerciale tampon payé, urgent, reçu le etc. sont très utilisés en version standard ou personnalisée, en version simple ou multi-formule, ils sont idéaux pour marquer vos documents simplement et rapidement. Tampons de la Gamme PrintyTampon dateur, Tampon carte de fidélité Crédit photo ©2022 - Tamposign Un tampon encreur peut également être utilisé pour identifier une personne précise dans l’entreprise, pour un usage interne notamment. Il peut alors être très simple, ne comportant que le nom et le département dans lequel la personne travaille au sein de la société, ou bien associé à un tampon dateur ou formule commerciale. Cela permet par exemple de certifier que telle ou telle personne de l’entreprise a avisé le document concerné. Si l’on souhaite identifier une personne précise sur un tampon société ayant un usage extérieur, il suffit de rajouter ces mêmes informations en plus des mentions légales habituellement incluse sur un tampon entreprise voir au début de l’article. Le tampon encreur peut aussi être utilisé pour marquer les cartes de fidélité de votre société. Ils sont alors généralement petits et très simples, ne comportant que le logo de l’entreprise ou un pictogramme par exemple.
Vouspouvez y faire figurer non seulement le nom de l’association, mais aussi son logo, adresse et numéro de téléphone. Dans le cas d’une Association Loi 1901, vous pouvez choisir de faire figurer également cette mention sur votre « tampon association 1901 ».
Gagner la guerre sans la faire, l’Occident l’a réussi et il n’y a pas si longtemps. Le colonel ER Claude Franc nous rappelle ici ce pan d’histoire contemporaine qui a vu l’écroulement des dictatures soviétiques. — Depuis maintenant trente ans, c’est devenu un truisme d’affirmer que la guerre froide a été gagnée par l’Occident, sans avoir tiré un seul coup de fusil. C’est absolument vrai. Aussi, est-il intéressant de se pencher sur le passé récent pour identifier comment l’OTAN d’une part, et les armées françaises de l’autre se sont organisées, équipées et instruites pour avoir ainsi gagné la guerre avant la guerre ». Quelles sont les données stratégiques de la confrontation Est-Ouest en Europe d’alors ? Pour Moscou, il s’agit de constituer en Europe des conditions acceptables pour la sécurité du système soviétique. Celles-ci passent par la neutralisation ou une finlandisation » d’une Allemagne potentiellement réunifiée et démilitarisée, d’où les forces de l’OTAN seraient retirées, de manière à créer une zone tampon vide de troupes entre les deux blocs. Pour l’OTAN, le but est de s’opposer à la menace militaire du Pacte de Varsovie sans mettre en cause l’intégrité politique de l’Alliance. Au milieu des années soixante-dix, au moment de la tenue de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe CSCE à Helsinki, l’Occident paraissait objectivement en situation de faiblesse face à son concurrent soviétique et à ses satellites. Les États-Unis d’Amérique sortaient du traumatisme vietnamien, tandis que l’ensemble des États occidentaux se trouvaient confrontés à une profonde crise sociale issue de la vague de contestation de la fin des années soixante, alors que leurs économies allaient connaître un ralentissement durable de leur croissance, à la suite des effets conjugués de deux chocs pétroliers successifs. Côté soviétique, au contraire, le système conserve un contrôle étroit sur les populations, dont toute contestation est systématiquement muselée. Sur le plan militaire, quelles sont les intentions réciproques, en cas de confrontation ? En répétant les modes d’actions qui leur avaient permis de l’emporter sur l’Oder face aux Allemands et en Mandchourie face aux Japonais campagne éclair totalement oubliée de nos jours en 1945, les Soviétiques auraient cherché à neutraliser l’OTAN en Europe, en visant prioritairement la destruction de la Bundeswehr et des forces déployées en Europe. Les armées du Pacte auraient alors agi par des vastes encerclements, après rupture initiale du dispositif de l’OTAN, tout en s’emparant de gages territoriaux, zones industrielles, grands ports et agglomérations. Agir dans la profondeur a toujours fait partie de la culture militaire soviétique. Ce mode d’action a été modernisé, compte tenu des capacités des systèmes d’armes équipant leurs grandes unités. Le concept d’attaque au niveau opératif reposait autant sur des frappes aériennes dans la profondeur, que sur l’engagement, au contact, d’unités très mobiles mécanisées, aéroportées et héliportées destinées à exploiter dans la foulée toute brèche réalisée dans le dispositif ou les intervalles qui pouvaient se dévoiler. Du côté de l’OTAN, la manœuvre consiste en une défense le plus en avant possible, soit à hauteur du Rideau de fer, pour protéger l’intégrité territoriale de la RFA. L’ensemble du dispositif otanien étant réparti entre des créneaux » nationaux, la seule masse de manœuvre disponible pour des contre-attaques visant à rétablir l’intégralité du dispositif, est constituée par la 1re Armée française, dont l’engagement est régi par des accords bilatéraux entre Paris et l’OTAN. Alors qu’en 1975, les observateurs occidentaux se montraient assez réservés quant aux chances objectives de victoire militaire de l’OTAN, dix ans plus tard, l’appréciation de situation sera inversée, ce que l’avenir devait confirmer, par l’effondrement du mur de Berlin en 1989, puis, tel un château de cartes, de l’ensemble du système soviétique en 1991, après que l’Allemagne eût réalisé sa réunification, en fait l’absorption de la RDA par la RFA, et son intégration dans son système de défense collective, l’OTAN. Comment en est-on arrivé là ? Sur le plan militaire, les États-Unis d’Amérique ne se sont pas complus dans leur échec vietnamien. Conscients qu’ils avaient perdu la guerre autant sur les campus universitaires nationaux que dans la jungle vietnamienne, ils ont renoncé au système de la conscription et se sont engagés avec volontarisme et ardeur dans la voie de la professionnalisation. Simultanément, alors que la réflexion doctrinale leur avait fait défaut, le Pentagone a créé le Training and Doctrine Command, colocalisé avec l’Army War College à Fort Leavenworth et en ont confié le commandement au plus brillant esprit de cette génération militaire, le général Abrams, tandis que le poste de SACEUR était confié à un autre esprit puissant, le général Haig. En quelques années, la doctrine de l’Air Land Battle fut codifiée, diffusée dans les états-majors et connue des exécutants. Il s’agissait d’une intégration de la bataille terrestre et de la bataille aérienne, celle-ci se concentrant en un appui aérien sur le second échelon ennemi, ce qui revenait peu ou prou, à la doctrine soviétique. En parallèle, les Américains lancent l’idée des Follow-on Forces attack » FOFA où il ne s’agit plus de concentrer les efforts sur l’ennemi au contact, mais sur celui de deuxième échelon, de manière à entraver toute relance de l’action par une relève de l’échelon de contact, usé. Quasiment à la même époque, la victoire britannique des Malouines rend aux armées britanniques les moyens budgétaires qui leur avaient été ôtés précédemment. Si bien qu’au niveau capacitaire, les forces de l’OTAN font jeu égal avec celles du Pacte de Varsovie. Les chars M1 Challenger britanniques et Leopard allemands pouvaient désormais rivaliser avec les T-72 soviétiques, et leurs versions améliorées, les T-80. À la même époque, le système soviétique démontre ses limites d’action ayant engagé les meilleures unités du Groupement des Forces Soviétiques en Allemagne GFSA en Afghanistan depuis les premiers jours de l’année 1979 à hauteur de 100 000 hommes, le commandement soviétique se trouve dans l’incapacité de réagir militairement au vaste mouvement de contestation syndicale qui se développe en Pologne depuis le 1er août 1980. De toutes façons, avec un pape d’origine polonaise à Rome, il n’est pas assuré qu’une telle réaction militaire se soit heurtée au même silence que celle conduite en 1968 pour mâter le Printemps de Prague. C’est alors que l’Union soviétique a lancé un vaste mouvement de déstabilisation de l’Allemagne lors de la crise des euromissiles. Il convient de remarquer que le slogan des pacifistes allemands Lieber rot als tot » Plutôt rouge que mort ! », correspond tout à fait à l’objectif de neutralisation de la RFA poursuivi par l’URSS, ce qui démontre, s’il en était besoin, la collusion de ces pacifistes » avec le système soviétique. La fermeté du Chancelier allemand, soutenu par le Président français Les pacifistes sont à l’Ouest, mais les missiles à l’Est » a fait échouer cette ultime manœuvre soviétique. À partir de 1985, le système soviétique entre dans une phase d’implosion qui va totalement échapper à l’observation occidentale l’Ouest tenait la RDA pour le maillon fort du Pacte, alors que c’est d’elle que va provenir l’étincelle qui fera chuter la chute du système. En parallèle, aux États-Unis d’Amérique, l’administration Reagan, reconduite en 1984 va lancer l’Initiative de défense stratégique IDS ou la guerre dans l’espace pour faire court, qui va entraîner leur compétiteur soviétique dans une course aux armements qui va vite être fatale à son économie, même si, en parallèle, il est mis un terme à la course aux armements nucléaires par toute une série d’accords dont le plus important est le Traité sur les Forces nucléaires intermédiaires FNI qui vise le démantèlement des missiles à portée intermédiaire 500 à 5 000 km de portée. C’est ce long processus qui va aboutir à ce que, débordée par les subites manifestations en RDA, dont les participants réclamaient l’ouverture du Rideau de fer, le 9 novembre 1989, l’Union soviétique conseillera à son satellite est-allemand de lâcher du lest et d’ouvrir le mur de Berlin. C’était la fin. La guerre froide était achevée et gagnée par l’Occident, puisque le système soviétique s’effondrera moins de deux ans plus tard, après une pathétique tentative de reprendre la main, par un putsch moscovite, mort-né l’été 1991. Quels ont été la place et le jeu de la France dans cette période ? Tout d’abord, il convient de considérer que la capacité nucléaire dont elle s’est dotée et dont elle entend user en toute indépendance, lui a donné un statut particulier parmi les puissances occidentales. Mais cette indépendance n’est pas exempte d’une forte solidarité envers les alliés, marquée par des accords au plus haut niveau Ailleret-Lemnitzer, Valentin-Ferber et Biard-Schulze qui réglaient les modalités de l’engagement de la 1re Armée au sein de l’Alliance, sous le contrôle opérationnel de CINCENT. À ce titre, la 1re Armée constituait la seule réserve de l’Alliance sur le théâtre principal de Centre Europe. Cette situation n’empêchait pas la même 1re Armée, en liaison avec la Force Aérienne TACtique FATAC, d’avoir une autre mission, dans un cadre purement national, celui de la mise en oeuvre, sur ordre du Président de la République, de la frappe nucléaire préstratégique d’ultime avertissement, sous la forme d’une frappe massive, unique et non renouvelable. Mais, pour que cette dissuasion fût crédible, tant au niveau préstratégique que stratégique, il importait qu’elle fût à la pointe du progrès technique, ce qui imposait sa modernisation permanente, objet des crédits d’investissements fixés par les lois de programmation successives, consacrés à la force nucléaire stratégique et aux moyens de ses trois composantes, aérienne, balistique fixe et océanique, la triade »… Les forces conventionnelles furent également modernisées en permanence durant les vingt-cinq dernières années de la guerre froide, tout investissement capacitaire dans la durée ayant été auparavant obéré par le gouffre budgétaire des conflits coloniaux dans lesquels la France s’était trouvée empêtrée. En 1962, l’armée de Terre était toujours équipée, aux AMX-13 et EBR ce dernier matériel conçu en 1939, quand même… près, par des systèmes d’armes dont les plus récents dataient du Programme d’assistance miliaire PAM lié au Plan Marshall de 1947 le matériel emblématique en était le char M-47 Patton, totalement surclassé par les T-62. À partir des années 1970, l’intégralité des parcs allait être remis à niveau. À compter de 1975, l’armée de Terre disposera d’un corps de bataille cohérent en doctrine, organisation et équipements pour être en mesure d’honorer les accords passés par la France avec ses Alliés, c’est-à -dire, tenir sa place de réserve en deuxième échelon de l’Alliance, tout en étant enmesure de jouer son rôle dans le rétablissement de la dissuasion, par la mise en œuvre sur ordre politique de l’ultime avertissement, le feu nucléaire préstratégique. Qui plus est, c’est le chef de la mission militaire française auprès d’Allied Forces Central Europe AFCENT, le général Charles Fricaud-Chagnaud, qui a inventé » l’outil, de nature à s’opposer au dernier avatar de la pensée militaire soviétique, le Groupe de manœuvre opératif GMO soit un fort groupement de deux divisions blindées, qui, une fois la percée réalisée dans le dispositif de défense de l’avant de l’Alliance, devait exploiter cette rupture, sous forme de raid, sans souci ni d’alignement, ni de relève, vers l’objectif opératif, la saisie de points de passage sur le Rhin. Fricaud-Chagnaud imagine une force blindée à roues, soutenue par une masse de près de 300 hélicoptères rassemblés dans une Division aéromobile DAM. Cette force, alliant mobilité, puissance et vitesse, deviendra la Force d’Action Rapide FAR, en mesure d’intercepter un GMO sur toute l’étendue du théâtre d’AFCENT, le plus en avant possible, et sans attendre que les conditions de lancement d’une contre-attaque soient réunies. Comme la mise sur pied de cette force correspondait dans le temps à la transformation du Pluton en Hadès, missile dont la portée était de près de 500 kilomètres pour échapper aux contraintes du Traité FNI, les Allemands voyaient avec plaisir reculer l’éventualité de voir leur pays transformé en champ de ruines radioactives. D’où l’exercice franco-allemand, Moineau hardi », visant à valider le concept même de la FAR, par les deux autorités politiques, le Président français et le Chancelier allemand. C’est ainsi, par une adaptation permanente et une anticipation même de la menace, que l’OTAN, comme l’armée française sont parvenues à donner d’eux-mêmes, l’image d’une force militaire cohérente susceptible de mettre en échec toute tentative de fuite en avant par une aventure militaire, décidée par les dirigeants soviétiques et mettant en œuvre les moyens de ses alliés du Pacte de Varsovie. La guerre avait été gagnée avant la guerre, grâce à cet effort. Le mot de la fin sous la première présidence Mitterrand, l’effort budgétaire consacré à la Défense se chiffrait de l’ordre de 4 % du PIB d’alors. . 350 149 462 354 308 382 176 261